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Le tour du monde des musées en ligne

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En attendant la réouverture des frontières, des hôtels, et des musées (en théorie au milieu de cet été), voici une sélection des plus beaux musées du monde à visiter en ligne. Souvenir d’un voyage précédent, ou source d’inspiration pour une prochaine destination.

Le voilà, le plus grand musée du monde occidental. Le Metropolitan Museum of Art de New York abrite plus de deux millions d’œuvres d’art, allant de l’Antiquité à nos jours. Botticelli, Rembrandt, Vermeer, Degas, Rodin… les plus grands maîtres européens y sont réunis. À ne pas manquer, dans le département d’art égyptien, la Tombe de Perneb (vers 2440 avant J.-C.) et le superbe Temple de Dendur (vers 23-10 avant J.-C.). Autre incontournables : la gravyre Adam et Eve d’Albrecht Dürer, La mort de Socrate de David, La femme au perroquet de Gustave Courbet… Des anecdotes à leur propos vous attendent en ligne.

Près de 900 000 objets sont exposés au Rijksmuseum, qui possède la plus grande collection d’art et d’histoire des Pays-Bas et doit avant tout son succès pour ses peintures de maîtres néerlandais. Parmi les icônes du musée, La Ronde de Nuit de Rembrandt, Autoportrait au chapeau de feutre de Vincent Van Gogh, La Femme en bleu lisant une lettre et La laitière de Johannes Vermeer, autoportrait au chapeau de feutre de Vincent Van Gogh… La suite, sur son site officiel.

Caractérisée par une pyramide transparente due à feu I. M. Pei, le Louvre se passe d’introduction. Ancienne forteresse moyenâgeuse, convertie en résidence royale, c’est l’institution artistique la plus fréquentée au monde, ne serait-ce que pour La Vénus de Milo, La Victoire de Samothrace, Le Radeau de la méduse de Théodore Géricault, qui cohabitent en son sein. S’il fallait retenir une offre numérique, ce serait peut-être la série de podcasts consacrées à Léonard de Vinci, qui faisait l’objet d’une rétrospective inespérée, il y a encore peu de temps.

Vingt-deux collections indépendantes composent les Musées du Vatican, dont Google Arts & Culture proposent des visites virtuelles. Les musées les plus connus sont le Musée Pio-Clementino, fort de somptueuses sculptures classiques ; les chambres de Raphaël, des salles entièrement décorées par le peintre ; la Pinacothèque vaticane et, bien entendu, la Chapelle Sixtine de Michel-Ange.

Number 1 en Angleterre, le British Museum doit sa réputation à ses collections archéologiques et ethnographiques (la pierre de Rosette, qui aida au déchiffrement des hiéroglyphes, le Jeune Memnon (1270 av J.-C.), les momies prédynastiques de Gabelein de 3400 av J.-C. …). Sa chaîne YouTube regorge des vidéos passionnantes, où la parole est donnée à divers conservateurs. D’où son nom « Curator’s Corner ».

Cap sur la Russie, où l’Ermitage se distingue par l’éclectisme de ses collections. Plus de trois millions d’objets allant de l’âge de pierre au XXe siècle résident à l’intérieur de cet ancien palais, dont la façade bleue et blanche ne s’oublie pas. De nombreuses publications ont été transférées sur son site internet, permettant aux visiteurs virtuels de percer le mystère de certaines tableaux.

Le Smithonian, c’est 19 musées et galeries, un parc zoologique national et une poignée de centres de recherche. Sans compter plus d’une centaine de millions d’objets racontant l’histoire de l’Amérique, parmi lesquels les souliers rubis de Dorothy, l’héroïne du Magicien d’Oz, le diamant Hope du Musée national d’Histoire naturelle, l’avion des frères Wright de 1903, le Spirit of St Louis de Charles Lindbergh, ou encore le module de commande d’Apollo 11 au Musée de l’Air et de l’Espace. L’avantage des ressources numérisées en réponse au confinement (aperçus d’expositions, programmes vidéo, audio…), c’est qu’elles permettent de préparer une future visite en toute quiétude.

Direction Athènes et le nouveau Musée de l’Acropole, dont l’architecture moderne contraste avec le noyau dur de ses collections. Le musée rassemble avant tout des fragments de la citadelle éponyme (les Caryatides, la frise du Parthénon…), que l’on aperçoit au sommet du bâtiment. Il aura fallu dévier l’étage concerné à 23 degrés, par rapport au reste du bâtiment, afin d’obtenir ce panorama. Le site grec a accueilli le #StayHome à bras ouverts puisqu’en découlent de nouveaux matériaux qui n’auraient peut-être pas vu le jour en temps normal. À cas exceptionnel, mesures exceptionnelles.

Puppy et les tulipes de Jeff Koons, Maman de Louise Bourgeois et La matière du temps de Richard Serra… Pour faire passer la pilule du confinement, les équipes du Guggenheim de Bilbao ont concocté des commentaires d’œuvres qui font d’une promenade virtuelle sur leur site, un délice.

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