The Essence of Luxury Travel maintient ses entretiens en ligne
Par les temps qui courent, la sixième édition de The Essence of Luxury Travel show 2020, alias EOL, n’aura pas lieu, comme prévu, à Marbella. Parce qu’il y a toujours une solution et qu’elles ont su rester positives, les équipes de Traveller Made ont pris des mesures et entrepris de franchir la barrière du virtuel.
« L’escalade de mesures adoptées en France, en Europe, et dans le monde, récemment, à l’encontre de la propagation de l’épidémie de COVID-19, telles que le confinement italien, la fermeture de certaines frontières, la quarantaine imposée à des voyageurs loin de chez eux ou, à l’inverse, le retour précipité de certains d’entre eux, nous oblige à annuler l’événement sous sa forme physique », explique un communiqué daté du 10 mars.
Voilà ce qui était initialement prévu. Pour la presse, du moins. Arrivée à Malaga. Accueil à l’aéroport & transfert à l’Hôtel Nobu. Café d’accueil et conférence de presse, où auraient été révélés les résultats du « 2020 Traveller Made Yearly Luxury Barometer », la tendance 2020 décelée par le bureau Balistik Art, ainsi que les résultats d’une nouvelle recherche académique due à un cabinet d’études mandaté par Traveller Made. Dîner à l’hôtel Puente Romano au Andalucia & Costa del Sol.
Le rendez-vous avec les membres et partenaires étaient fixé le lendemain, à l’hôtel Puente Romano. Nous y aurions retrouvé, par exemple, l’hôtel Equinox Hotel (USA), l’Estancia La Bamba de Areco (Argentine), le groupe Minor Hotels, l’Oetker Collection, le Park Hyatt Paris Vendôme (France), ou encore le Ryokan Kurashiki (Japon) et le Titilaka (Pérou). Parmi les agences partenaires, pour n’en citer que quelques unes, KFT Corporation (India), Travel Simplicity (USA), Traveltime Group (UK), Quark Expedition (Voyages d’expéditions polaires – siège USA). Passé le déjeuner au Melia Don Pepe, il aurait été question de visiter l’espace Galeria Canalejas, logé au sein-même du Palais des Congrès, puis d’assister à une autre conférence pour y retrouver, d’ailleurs, une partie des intervenants de la veille. Le dîner de gala aurait dû s’inscrire dans la continuité de ces deux étapes . Rythmée par des découvertes et excursions exceptionnelles, la dernière journée aurait montré un peu plus de souplesse.
Que reste-t-il de cette belle programmation ? Tout d’abord, les one-to-one meetings ! Traveller Made a développé un algorithme afin de s’assurer que le planning conviendrait à toutes les entités inscrites, en prenant en compte des critères aussi variés que le décalage horaire, les obligations personnelles des uns et des autres en cette période inhabituelle. Les entretiens auront lieu tout au long de la semaine.
Et dans quelques mois, dès qu’il sera possible de la filmer, la conférence susmentionnée sera diffusée en ligne. « Ce n’est en rien un substitut mais bien une solution », dixit Quentin Desurmont, qui se confiait vendredi dernier en exclusivité à LATTE, webzine australien qui couvre l’actualité du voyage de luxe. L’occasion, pour lui de semer, pour nous de récolter, des informations positives : non moins de 420 membres et partenaires s’étaient inscrits aux entretiens individuels. Le double de ce qui était escompté : « J’espérais la moitié. Un tel nombre atteste l’intérêt que porte nos partenaires à Traveller Made. » Quoi de plus encourageant ?
« Ce sont des moments extrêmement difficiles pour tout le monde, y compris l’industrie du voyage. Nous ne cessons pourtant de chercher et mettre en place de nouvelles idées et solutions avec nos équipes, afin d’amortir les répercussions économiques qui risquent de toucher nos membres et partenaires », concluait vendredi Desurmont. Quant à l’événement Traveller Made programmé à Los Cabos, au, en juin, il serait probablement repoussé au mois d’octobre. S’agissant enfin de The Edge of Luxury, autre rendez-vous à venir, il serait pour le moment maintenu. Rendez-vous a priori à Phuket, en septembre !