Bienvenue chez… au Mr. C
Le Museum of Tolerance, le Los Angeles Museum of the Holocaust, le Petersen Automotive Museum, le Hammer Museum of Art and Los Angeles County Museum of Art se situent à proximité. Cerné de musées, le Mr. C apparaît comme le noyau dur de Beverly Hills, où transitent autant d’habitués que de globe-trotteurs, autant de Californiens que d’étrangers, de familles que de businessmen. C’est dans cette ville huppée du comté de Los Angeles que réside le gratin hollywoodien. Une population qui justifie en partie l’existence de ce quatre étoiles souvent complet.
Une première surprise attend les clients dans le hall d’entrée. Un long bar peuplé de bouteilles rares et précieuses remplace la réception, laquelle se trouve en réalité juste derrière. Pourquoi ce subterfuge ? Pour que les clients se sentent chez eux dès lors qu’ils franchissent le seuil de l’hôtel, où ils viennent généralement trouver refuge. C’est du reste pourquoi la responsable ne nous communiquera aucun nom. Quelles stars d’Hollywood sont passées par là ? Motus et bouche cousue. Alors, bien sûr, pour ne pas inciter à la consommation d’alcool à longueur de journée, le comptoir accueille viennoiseries et jus de fruits dans la matinée.
Ils sont deux. Un à New-York, le Mr. C Seaport, et un à Beverly Hills, à prospérer sous la bannière de la famille Cipriani. On doit à la quatrième génération de cette dynastie italienne le lancement récent d’une résidence sur son site californien. Le nouveau bâtiment trône à l’entrée du palace, offrant un autre moyen de s’approprier les lieux. Il s’agit d’un bloc de cinq appartements dessinés par Marcello Pozzi et Ray Kappe, architectes de renommée internationale. A l’intérieur, un design épuré donne la sensation, grâce à des touches de mobilier en bois, d’être comme à la maison. Pari tenu.
Atout incontestable des lieux, le restaurant, situé tout de suite à droite de l’entrée, est là où le Mr. C prend sa source. En 1931, Giuseppe Cipriani ouvre les porte du Harry’s Bar au bord d’un canal vénitien. Ce sont ses héritiers actuels qui ont eu l’idée d’étendre la réputation de cette enseigne incontournable à l’international. Les recettes puisent leur saveur dans la tradition italienne, sauf peut-être le matin, où la carte tend davantage vers des spécialité américaines (pancakes, carrot cakes, muffins…). Parmi les recettes les plus appréciées, on compte une côte de veau au beurre et à la sauge avec peperonata (poivrade revisitée, ndlr). Les tagliardi (tagliatelles carrées, ndlr) au ragoût de veau, encore, valent également le détour. Sans oublier les desserts, dont l’inénarrable tiramisú maison.