Le Peninsula « à la sauce Roland Garros »
Aller à Roland Garros – « Roland » pour les intimes – est un plaisir chaque année renouvelé. Du 22 mai au 11 juin, l’édition 2017 fait l’objet d’un double hommage au Peninsula. Son restaurant, Le Lobby, et sa terrasse, tous deux décorés de balles de tennis, pavoisent aux couleurs du tournoi. Le personnel revêt des uniformes adaptés, la carte des cocktails regorge de nouveautés pour l’occasion. Enfin, un dessert incontournable y attend les gourmands.
Cette « Balle de match pétillante » vient ponctuer une carte aussi succulente que variée. Le chocolat blanc symbolise le terrain de tennis. Le filet est conçu en sucre ; et la balle de tennis à partir d’une mousse vanille, d’un crémeux et d’un confit au citron, d’un croustillant aux noisettes, ainsi que d’un biscuit sablé. Au menu, sinon : des aiguillettes Saint-Pierre, un filet de canette laqué aux épices, un tataki de bœuf, ou encore des pommes de terre safranées. Voilà l’ensemble des plats que le chef grille, pour « la santé » et plus de raffinement, « à la plancha ». S’il n’est pas toujours bien vu de regarder la télévision en mangeant, Roland fait exception à la règle. Les matchs disputés sont retransmis en direct sur des iPads disposés sur chacune des tables du Lobby. Et à côté, une paire d’écouteurs soigneusement enroulés invite à ne pas déranger les clients indifférents aux joies du tennis.
Juste quand il semblait impossible de se sentir davantage « comme chez soi », l’option « Bento » fait surface. Il s’agit de déguster un assortiment d’amuse-bouches dans un écrin bien particulier, autour soit d’une bouteille de Perrier, sponsor officiel de Roland Garros, d’un verre de vin ou d’un cocktail exclusif. À la carte : Le Smash (vodka, limoncello, jus de citron vert, sirop vanille, Perrier), par exemple, ou bien Le Coup droit (Lime Juice Cordial, citronnelle, jus de citron vert, sirop d’érable, jus d’ananas, ginger beer). Les festivités ne s’arrêtent pas là, puisque les clients sont également convié à deviner le score d’un match. En cas de victoire, c’est la maison qui invite. L’expérience peut être répétée indéfiniment. À chaque bonne déduction, une tournée offerte. On en profite !
Rien ne vaut toutefois des places sur le Central. Le lendemain, en route vers la Porte d’Auteuil, la devanture du Murat attire irrésistiblement notre regard. Un tapis figurant un court de terre battue habille le seuil du restaurant en question. À l’intérieur, une dizaine de toiles signées Joël Blanc évoquent très nettement la quinzaine. La série est inachevée car l’artiste revient tous les jours sur place pour ajouter une œuvre inspirée des matchs du jour. Certains tableaux sont à vendre. On a la journée pour réfléchir… mais avant, cap sur Roland !