Voyage de luxe en Slovénie
Un hôtel sensationnel sur la côte slovène
Au Kempinski Palace Portorož
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La mer ! Avec seulement 46 kilomètres de côte dans tout le pays, la mer est la face cachée de la Slovénie. Mais une facette mise en lumière par la beauté du Kempinski Palace Portorož. Niché, comme son nom l’indique, dans la ville du « port aux roses », ville thermale rendue célèbre par des Bénédictins miraculeux et miraculés, au XIIIe siècle, cet hôtel de luxe occupe une place privilégiée en bord de mer. Une bonne surprise pour ceux qui associent généralement l’Europe centrale aux remparts et aux forteresses.
Au milieu de toutes ces toitures en pointe brique, le Kempinski Palace se distingue par son allure de plateau en pierre. Passée la réception que l’on dirait délicatement posée sur une patinoire de marbre, on traverse le « hall de cristal » aux éblouissants éclairages afin de rejoindre le jardin de l’établissement. Un jardin d’une symétrie toute française et à la végétation pourtant méditerranéenne. Un bassin rectangulaire, flanqué de jardinières en fonte et en fleurs trône au milieu de ce charmant espace bucolique. On slalome entre les haies de buis en toute insouciance jusqu’au premier banc venu. L’air frais de la mer fouette le visage.
Chaque suite du Kempinski Palace a son nom, son caractère, son histoire. Conçue comme un décor de film, la Rose Suite arbore un énorme panneau figurant une rose à laquelle s’assortit le reste du mobilier rouge passion. Quant à la Venice Suite, elle verse dans une palette beige et ocre relevée par l’odeur entêtante d’eucalyptus et d’amandes. La Laguna Suite, elle, aurait abrité le génie d’Orson Welles vers la fin des années 1960. Son nom en réfère moins au monstre sacré du cinéma qu’à son panorama renversant sur l’Adriatique. De son côté, Sophia Loren aurait passé un court séjour dans la Piran Suite. Nul besoin, enfin, d’être président pour coucher dans la Presidential Suite, bien que quelques chefs d’état y aient dormi, tel que Josip Broz, Président de la Yougoslavie de 1953 à 1968.
Au XIIIe siècle, la communauté bénédictine de Portorož soignait ses visiteurs à l’eau de mer et au sel. Au XIXe, toute la haute société européenne courait s’y baigner. Et aujourd’hui, c’est au spa du Kempinski que l’on se précipite. Creuset de toutes ces traditions, ce centre de remise en forme exceptionnel offre non moins de 1 500 m² pour se ressourcer. Au choix : un petit bassin parsemé de pétales de roses, une salle de sport et une cabine de soins exhalant un mélange d’huiles essentielles.
On passe de ce cadre mauve aux lumières tamisées à la piscine extérieure, encadrée de parts et d’autres de trois rangées de matelas. Tout autour, des lattes de tek, prolongées par un gazon digne des plus belles pelouses anglaises. Un choix de matière judicieux, on en convient, car elle empêche les baigneurs de se brûler les pieds en sortant de l’eau. D’où la tentation de se rendre directement à la plage, en face de l’hôtel.